Camp Jonas

Notre bonheur : aimer Dieu et donner notre vie aux autres  

Des larmes, des sourires, l’envie de prolonger ce temps de grâce avec Dieu et les nouveaux amis … voilà les principaux échos du dernier Camp Jonas qui s’est tenu au Thabor le du 27 au 29 octobre dernier. Un baptême de feu pour beaucoup dont le Père Yudesch Arnachellum, nouveau responsable du Service des Vocations qui accompagnaient les jeunes ainsi que les encadrants.

Pour les profanes, il est important de souligner que le Camp Jonas – nouvelle formule – s’adresse aux jeunes filles et garçons de 18 à 30 ans. Il s’agit d’une proposition pour prendre le temps, s’arrêter pour discerner sa vocation à la lumière de la Parole de Dieu et le témoignage de prêtres, religieux, religieuses, couples ou encore de laïcs pour ne citer que cela. Eloise fait partie de ceux qui n’avaient jamais entendu parler du Camp Jonas et de son accent sur les vocations. « Quelqu’un de mon entourage m’a dit si je voulais aller à une retraite et j’ai dit oui sans savoir où je mettais les pieds », lâche la jeune participante qui est originaire du sud du pays. Elle ajoute être venue avec beaucoup d’appréhensions. « J’ai prié pour être plus réceptive et plus ouverte aux autres. D’ordinaire, je ne suis pas très loquace. Mais depuis que je suis arrivée au Thabor, je me surprends à échanger avec tout le monde. J’ai pu surmonter bien des blocages », poursuit Eloïse. Les larmes aux yeux, la gorge nouée, elle finit en se réjouissant d’avoir pu se délester du poids du quotidien en vivant le sacrement de la réconciliation, bénéficiant d’une écoute et participant à l’adoration eucharistique durant le week-end du Camp Jonas.

Harisson, lui est tout sourire et regrette déjà la fin du Camp sur les vocations. Employé du secteur touriste et étudiant, cet habitant de Vieux-Grand-Port se sent revivre après ce week-end surtout après l’étape des confessions. « Je me sens plus léger. Je suis arrivé avec beaucoup de questions. Je ressentais comme un vide à l’intérieur de moi », confie le jeune hommequi a déjà suivi des parcours comme Alpha et Youth For Christ. Cheminer avec le personnage biblique de Jonas tout au long de ce week-end a été véritable révélation. « Comme Jonas, j’ai été sourd à la volonté de Dieu pour moi et la mission qu’il me confie. Je me retrouve beaucoup dans son expérience. Je ne ressens plus ce vide à l’intérieur de moi, conclut-il en avouant qu’il ne veut pas ale so lakaz.

Matthieu, 18 ans et originaire de Saint-Pierre est le plus jeune du Camp Jonas cette année. C’est son curé, Père Georgy Kenny, qui lui a recommandé de vivre cette retraite. « J’ai beaucoup d’amis qui ont vécu le camp. Je me suis dit : pourquoi pas moi ?  En venant, j’avais une grande question qui habitait mon cœur. Celle de savoir comment être un meilleur chrétien. Après deux jours, ici, à vivre des partages et prier ensemble, je suis très content », affirme le jeune servant d’autel qui n’esquive plus la question de savoir s’il pourrait un jour devenir prêtre. « Nou ava guete », conclut-il avant d’aller retrouver ses camarades pour terminer la vaisselle, le nettoyage et la mise en place avant le prochain repas.

Outre la nourriture terrestre qui favorise la fraternité et les retours en groupe sur tel ou tel moment vécu, la nourriture spirituelle est au rendez-vous. Soigneusement mise en œuvre par le noyau du Service des Vocations composée de religieuses, de couples entre autres. Au lendemain de la consécration épiscopale de Mgr Jean-Michaël Durhône, ils cheminent pour la toute première fois avec le Père Yudesch Arnachellum, nouveau responsable du Service des Vocations. Il prend la suite du Père Laurent Rivet désormais responsable du Service Diocésain de la Pastorale des Jeunes et des Vocations. Tout au long du Camp Jonas, Père Yudesch a beaucoup insisté le fait que Dieu veut notre bonheur. Dans le sillage des témoignages des prêtres, religieux, religieuses, couples et laïcs au cours des ateliers du Camp, le responsable du Service des Vocations rappelle, s’appuyant sur les textes du 30e dimanche ordinaire, que l’amour de Dieu et du prochain son inséparables et que toute vocation, qu’il s’agisse du prêtre, des consacrés au Seigneur, des couples ou encore des célibataires, doit être centrée sur les autres en partant de la Parole de Dieu. Aimer Dieu et son prochain conclut le Père Yudesch dans la messe de clôture du Camp Jonas, c’est entrer dans le dynamisme du bonheur. Un dynamisme qui n’est possible que si nous nous laissons aimer par le Christ, celui qui nous aidera à donner notre vie par amour pour les autres.

Un message que Floriane n’est pas près d’oublier. En effet, la jeune femme qui vient de l’île Rodrigues n’a pas manqué de souligner que ce week-end lui a redonné de la joie et que le projet de Dieu pour chacun de nous c’est que nous soyons heureux.

Envoi du Service Diocésainsde la Pastorale des Jeunes et des Vocations

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